Après un premier essai très positif au volant de la version 100 % électrique, nous attendions beaucoup de la Grande Panda dans sa version hybride. Et nous n’avons pas été déçus !
Symbole du WWF, le panda est un mammifère de la classe des ursidés plus particulièrement présent dans les grands massifs montagneux de Chine au régime alimentaire principalement constitué de végétaux qu’il n’est plus besoin de présenter. En Europe, la Panda au féminin est une icône également, celui de la voiture accessible. Or, les véhicules pas chers – tout comme le panda – se font bien trop rares par les temps qui courent. L’un est protégé, pas l’autre. Vous aurez deviné lequel. Et c’est bien dommage car le pouvoir d’achat étant un véritable enjeu à l’heure actuelle, on ne serait pas contre un programme garantissant le maintien de véhicules aussi attractifs que la nouvelle Fiat Grande Panda. Surtout dans sa version hybride. La preuve dans ce qui suit. Voir aussi – notre page dédiée aux essais et nouveautés Fiat Pas très fun à conduire, mais sécurisante
Qu’on se le dise, les amateurs de conduite ne seront pas subjugués par celle de cette nouvelle Fiat Grande Panda hybride. En ville, elle se montre d’ailleurs nettement moins agréable que son homologue électrique. La logique voudrait – en sa qualité d’hybride – qu’elle se sente presque aussi à l’aide dans cet environnement, ce n’est pas le cas.
Une hybridation toujours perfectible en ville
Inutile ou presque de présenter la technologie employée par Fiat, vue et archi-revue au sein du groupe Stellantis. Elle est équipée du fameux moteur trois-cylindres essence Puretech (dans une version censément fiabilisée) ici dans sa version 100 ch. S’ajoutent à cela un moteur électrique de 21 kW (29 ch environ) placé dans la transmission automatique à double embrayage électrique à 6 vitesses (eDCT), un onduleur et une unité centrale de transmission, ce qui donne 110 ch en puissance cumulée. Enfin, on trouve une modeste batterie Li-ion de 48V d’une capacité de 0,9 kWh. Elle peut paraître ridicule mais ce n’est pas tant que ça le cas quand on sait que celle d’une Toyota Yaris affiche une taille à peu près comparable avec 0,8 kWh.
Cela permet à cette Grande Panda d’évoluer sur son seul mode électrique comme la Japonaise. Une véritable voiture hybride ? Sur le papier, oui, mais non dans les faits car elle se comporte davantage comme une voiture à hybridation légère et il faudra toujours un pied droit aussi léger pour ne pas faire vrombir le moteur thermique. À l’arrêt, le moteur ne se coupe pas nécessairement. Et quand c’est le cas, le redémarrage est accompagné d’à-coups toujours aussi perceptibles. On aurait presque l’impression que la batterie se vide en un rien de temps, ce n’est pas le cas à bien observer le schéma sur l’instrumentation digitale. Un système toujours aussi perfectible. On est loin de la douceur du système Toyota ou de celle des hybridations Renault et Hyundai-Kia.
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