En grande difficulté, le constructeur milanais ne peut plus compter que sur le Junior pour revenir sur le devant de la scène. Encore faut-il qu’il ait des arguments. Pour s’en convaincre, nous avons pris le volant de la version hybride.
Le Tonale était censé redresser les immatriculations d’Alfa Romeo. Hélas pour la marque italienne, la sauce ne prend pas. Et même si elle a prévu de lancer d’ici peu un nouveau Stelvio et une Giulia nouvelle génération, on n’attend pas d’eux qu’ils changent la donne tant les précédents ont eu du mal à trouver leur public. Non, le seul et unique modèle capable de sauver le constructeur milanais (c’est le mot), c’est le plus petit de la bande, le bien nommé Junior.
Et les premiers résultats sont encourageants. Malgré des débuts chahutés, notamment par un changement d’appellation (il devait s’appeler Milano, rappelons-le), les clients semblent au rendez-vous. Sur les trois premiers mois de l’année, 1 423 exemplaires ont été écoulés en France, ce qui fait de lui la meilleure vente sur le segment des SUV urbains premium (DS 3, Lexus LBX, Audi Q2). Mais il est encore beaucoup trop tôt pour dire si le pari est réussi.
En attendant, nous avons pris le volant du modèle hybride de 145 ch en deux roues motrices qui sera la plus vendue des quatre options proposées (l’hybride de 145 ch existe aussi en 4 roues motrices et il y a deux variantes électriques de 156 ch et 280 ch) pour savoir s’il était en capacité d’inquiéter les références.
Seulement à moitié premium
Si nous avons listé les modèles ci-dessus, c’est qu’Alfa Romeo est considérée comme une marque premium à part entière dans la galaxie Stellantis, au même titre que DS et Lancia.
Plus huppé que les Fiat 600 et Jeep Avenger
Ses prestations et sa présentation sont censées être supérieures à celles de ses cousins techniques Jeep Avenger et Fiat 600 aux côtés desquels il est assemblé en Pologne dans l’établissement de Tichy. Force est de constater qu’il s’en démarque par de nombreux points. Par son look déjà, très racé, éminemment italien avec des courbes nombreuses, sa calandre en V typique et sa partie arrière musclée qui n’est pas sans rappeler les rares SZ et RZ du début des années 1990.
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