La Subaru Outback est tellement discrète qu’on oublierait presque qu’elle est toujours vivante. Lancée chez nous en 2020 et légèrement remaniée l’an dernier, l’actuelle génération de l’atypique japonaise reste un break de niche. Hélas ! A force de relayer une actualité obsédée par l’électrification à tous les étages, la presse contribue elle-même à façonner le paysage automobile. Voici notre mea culpa, avec une vraie machine à casser les idées reçues.
Hormis pour quelques fans qui suivent de près l’actualité de la marque, la Subaru Outback n’est pas précisément le modèle qui vient à l’esprit lorsque l’on se penche sur un grand break routier. Plusieurs raisons à cette notoriété confidentielle : déjà, la préférence géographique et la toute-puissance du marketing du trio allemand a fait son œuvre depuis longtemps. Quand il s’agit de débourser plus de 50.000 € dans un break, l’immense majorité des clients pense en allemand. En suédois, à la rigueur. Ensuite… le malus français indexé sur le CO2, parvenu aujourd’hui à des niveaux aussi scandaleux que risibles, a achevé de faire tomber dans l’oubli un tas de modèles pétris de qualités, pas plus polluants que des moteurs européens, dont le seul tort est de ne pas être optimisés pour les cycles de mesure WLTP. A quoi bon, pour des constructeurs comme Subaru, s’adapter davantage à un pays qui représente de toute façon une infime partie de ses ventes ?
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in Essais
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